Jeudi 28 sept 23

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18 h 00

La Fileuse

LES AMOURS DE LA PIEUVRE

La Pieuvre

Rebecca Journo

Rendez-vous à La Fileuse – Friche artistique
26, rue du Dr Albert Schweitzer, 51100 Reims

En référence au documentaire Les Amours de la Pieuvre (1965) de Jean Painlevé, le projet naît avec l’envie de déployer un univers, une danse qui évoque cet animal mais surtout l’imaginaire auquel il renvoie. En pensant à l’estampe Le Rêve de la femme du pêcheur (1814) d’Hokusai, nous invoquons plus particulièrement son caractère érotique, étrange voire monstrueux. Transposé littéralement dans le corps, la bouche se fait ventouse et la langue s’apparente à un tentacule enfoui à l’intérieur du corps, un corps épris d’une pieuvre. 

Les amours de la pieuvre se conçoit comme une installation-performance immersive où les interprètes et les spectateurs sont placés au même plan, évoluant dans un même espace. À la recherche d’une forme expérimentale plastique, acoustique et performative, ce travail s’inscrit dans une recherche d’écriture chorégraphique et sonore où le corps et le son interagissent en direct. L’espace s’envisage comme un laboratoire où la fabrication du geste-son est apparente, où l’on dissèque le corps par le son.

La Pieuvre

La Pieuvre est une association basée à Paris et fondée en 2018 à l’initiative de Rebecca Journo et Véronique Lemonnier. Leur collaboration naît de valeurs éthiques et esthétiques communes. Leur démarche artistique se situe à la lisière de différents médiums entre danse, performance, musique et photographie. Depuis sa création, La Pieuvre a produit quatre créations chorégraphiques de Rebecca Journo : L’Épouse (2018) & La Ménagère (2019) Whales (2020) et Portrait (2022). La collaboration avec le créateur sonore Mathieu Bonnafous sur La Ménagère, Whales et Portrait s’approfondit autour de cette recherche de coécriture entre son et mouvement. Avec le diptyque L’Épouse & La Ménagère, Rebecca Journo reflète sur des figures archétypales féminines et tente par le corps de déconstruire ces identités présupposées. Véronique Lemonnier, danseuse-interprète, questionne parallèlement la représentation du corps féminin par son travail photographique sur le nu et l’autoportrait. A travers leurs travaux, elles revendiquent une identité multiple, cherchant leur manière singulière de se rapporter à la réalité.

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