Thomas Bleton

/ La Grosse Plateforme

Suite à une formation de paysagiste concepteur, Thomas intègre le conservatoire municipal du 12ème arrondissement de la Ville de Paris. Il y étudie l’art dramatique aux côtés de Carole Bergen, ainsi que la danse et la poésie sonore aux côtés de Nadia Vadori Gauthier, le chant classique avec Florence Godefroy. Il effectue en parallèle de nombreux stages avec, entre autres François Rancillac et Christine Guénon, Thierry Thieû Niang, les danseurs de Dave st Pierre, ou encore Arno Schuitemaker.

Depuis 2014, il travaille à de nombreux projets de la Grosse Plateforme et depuis 2018, il travaille avec la compagnie du premier août sur le festival La nuit la plus chaude et les créations de Jean Bechetoille.

En 2022, il reprend une formation professionnelle aux côtés de Nadia Vadori-Gauthier intitulée corps sismographe. Il entame sa seconde création solo, le projet Bleton. Ce projet a pour ambition d’être à la fois un podcast et une pièce de danse.

La Grosse Plateforme est un collectif pluridisciplinaire rassemblant 14 acteur·ice·s du spectacle vivant. Comédien·ne·s , danseur·euse·s, administrateur·rice·s, scénographes, chanteur·euse·s et pédagogues, ielles partagent une vision commune de la création artistique et de son déploiement dans le contexte actuel. Ielles mutualisent leurs projets et leurs recherches artistiques, acquérant un savoir-faire sur le collectif comme structure de production et comme espace de création artistique.

Projet Bleton

C’est l’histoire d’une lignée de suicidés dont mon père est le dernier, mort en 2018. Ça entremêle des souvenirs de ma relation avec lui, faite de silences et de secrets ; l’enquête que je mène depuis sa mort pour comprendre cette histoire ; des infos scientifiques sur le suicide et les lignées de suicidés ; de la musique.

J’aimerais que ça ressemble à Fun Home d’Alison Bechdel : une proposition à la fois très subjective et sociologique, touchante et drôle, intime mais liée à des sujets universels.

Je voudrais que ce soit une ode à la parole. Qu’à la fin de la danse, les spectateur·ice·s aient envie de dire. Marteler le silence. Bouger le tabou. Mettre fin à la honte.

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